Peut-on refuser un chien ou un chat dans un logement en location ? Faut-il tout accepter ? Comment encadrer cette question sans créer de tensions ?Avec près d’un foyer sur deux en France qui possède un animal de compagnie, la question de leur présence en location est devenue centrale pour les professionnels de l’immobilier : agences, bailleurs, foncières, SCI, gestionnaires de colocation ou d’habitat partagé.Cet article vous aide à y voir clair juridiquement, à comprendre les opportunités et les risques, et surtout à mettre en place des pratiques concrètes pour gérer sereinement la présence d’animaux dans votre parc locatif.
1. Que dit la loi ?
Le principe : les animaux sont autorisés
La loi du 9 juillet 1970, modifiée en 2012, est claire sur ce point :
« Toute clause interdisant la détention d’un animal familier dans un logement est réputée non écrite. »
Le bailleur ne peut donc pas interdire les animaux de manière générale, sauf si :
- L’animal provoque un trouble anormal de voisinage
- Il appartient à la catégorie 1 des chiens désignés comme dangereux (pitbulls notamment)
Les exceptions
- Bail meublé de courte durée (tourisme, Airbnb, location saisonnière) : le bailleur peut refuser les animaux
- Bail mobilité ou logement de fonction : la clause d’interdiction est légale
- Coliving, colocations meublées : plus de souplesse mais l’interdiction doit être motivée
En résumé : dans un bail classique, l’interdiction est généralement illicite. Mais dans d’autres cas, elle peut être prévue par contrat.
2. Pourquoi ce sujet prend de l’ampleur ?
Une tendance sociétale forte
Selon la FACCO (2024), 61 % des foyers français possèdent au moins un animal. Et ce chiffre augmente encore chez les jeunes actifs urbains.
Un levier de bien-être et de stabilité
De nombreuses études montrent que la présence d’un animal est associée à :
- Moins de stress
- Un sentiment d’appartenance à son logement
- Une durée de location plus longue
Un critère de choix déterminant
La recherche de logements "pet friendly" est devenue un facteur d’arbitrage. Sur les plateformes, les logements acceptant les animaux ont :
- Plus de vues
- Une meilleure note moyenne
- Des taux de transformation plus élevés
3. Les craintes fréquentes des bailleurs
Malgré l’intérêt croissant, beaucoup de bailleurs hésitent à ouvrir leurs portes aux animaux.
Risques matériels
- Griffures, odeurs, urines, poils
- Dégradations des sols ou des murs
- Dépôts d’ordures ou déchets mal gérés
Problèmes de voisinage
- Aboiements ou miaulements à répétition
- Allergies ou peur des animaux chez les autres occupants
Craintes juridiques
- Comment prouver un trouble ?
- Peut-on facturer les dégâts ?
- Comment prévenir les conflits ?
Ces peurs sont légitimes. Mais elles peuvent être encadrées intelligemment.
4. Comment bien encadrer la présence d’animaux ?
Intégrer des clauses dans le bail
Sans interdire, vous pouvez :
- Préciser le type d’animal autorisé
- Limiter le nombre d’animaux
- Imposer une attestation d’assurance couvrant les dégâts
- Ajouter des engagements d’hygiène et de comportement
Mettre en place un suivi digitalisé
Ublo propose un système de gestion de tickets qui permet aux locataires de :
- Signaler un problème lié à un animal (bruit, propreté...)
- Suivre les actions engagées par le gestionnaire
- Faciliter les échanges sans conflit
Les gestionnaires peuvent ainsi documenter, traiter, archiver toutes les interactions liées aux animaux, de manière fluide et professionnelle.
Dialoguer en amont
Un mail de bienvenue, une charte ou un rappel de bonnes pratiques peut largement suffire à prévenir les dérapages.
5. Pourquoi accepter les animaux peut être un levier de fidélisation ?
Une demande forte et encore mal satisfaite
De nombreux locataires ont des difficultés à trouver un logement adapté, notamment en centre-ville. En acceptant les animaux, vous devenez plus attractif.
Une durée moyenne de location plus longue
Les propriétaires d’animaux sont généralement plus stables : ils bougent moins, par confort et pour le bien-être de leur animal.
Une image moderne et bienveillante
C’est un vrai argument marketing : logements "pet friendly", habitat partagé accueillant, sensibilité au bien-être…
Moins de turnover, moins de coûts
Fidéliser un locataire coûte moins cher que d’en chercher un nouveau. Et un locataire satisfait dégrade moins son logement.
Conclusion : gérer les animaux comme un facteur de qualité
Les animaux ne sont ni un problème ni une obligation. Ce sont une réalité sociale à prendre en compte dans votre stratégie locative.
En anticipant, en encadrant, et en s’équipant des bons outils, vous pouvez transformer cette question en avantage compétitif.
👉 Ublo vous accompagne avec une plateforme intuitive qui permet de centraliser les demandes, fluidifier les échanges, et assurer un suivi rigoureux.
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À bientôt pour une gestion locative plus sereine, même avec des poils sur le canapé !