L’indice de référence des loyers (IRL) permet de réviser le loyer d’un logement loué vide ou meublé avec un bail d’habitation en France métropolitaine. Chaque année, cet indice rencontre une évolution qui va déterminer l’augmentation maximale que le propriétaire d’un logement peut appliquer au loyer pour l’année. Le loyer d’un logement peut être révisé une fois par an à partir de la valeur de l’évolution annuelle de l’IRL, uniquement lorsque le bail le prévoit. Cette évolution est prévue à une date indiquée dans le contrat de location ou, à défaut, à la date anniversaire de ce contrat.
Qu’est-ce que l’indice de référence des loyers ?
Définition officielle et rôle
L’IRL est un indicateur trimestriel calculé par l’INSEE à partir des prix à la consommation, hors tabac et hors loyers. Son rôle est simple mais fondamental : il sert de base légale pour actualiser les loyers des baux d’habitation soumis à la loi du 6 juillet 1989. Cette révision n’est pas automatique, elle ne peut intervenir que si le contrat de location contient une clause de révision annuelle. Dans le cas contraire, aucune augmentation n’est possible, même si l’IRL évolue.
Comment est-il calculé ?
La méthode est identique chaque année : le nouveau loyer est obtenu en multipliant le loyer actuel par le rapport entre l’indice du trimestre de révision et celui du trimestre de référence inscrit dans le bail. Ce calcul est souvent source d’erreurs lorsqu’il est effectué manuellement, notamment en cas de retard de révision ou lorsque plusieurs lots doivent être actualisés simultanément.
Exemple concret :
- Loyer actuel : 800€
- IRL T2 2025 : 140
- IRL T2 2024 : 137
→ 800 x (140/137) = 817,52
Quels logements sont concernés par l’IRL ?
L’indice s’applique à l’ensemble des logements loués à titre de résidence principale, qu’ils soient loués vides ou meublés. Il ne concerne pas les locations saisonnières ni les baux commerciaux, qui s’appuient sur d’autres indices. Depuis les récentes évolutions législatives, les logements classés F ou G au DPE ne peuvent plus bénéficier d’une augmentation de loyer, ce qui rend encore plus indispensable le suivi des performances énergétiques des biens.
De plus, seule une gestion centralisée et bien organisée des contrats permet d’appliquer l’IRL correctement et d’éviter les erreurs ou retards qui pourraient pénaliser le bailleur.
Les évolutions de l’IRL entre 2024 et 2025
Après une année 2023 marquée par une inflation élevée et un plafonnement exceptionnel de l’indice via le “bouclier loyer”, 2024 a amorcé un retour à la normale. En 2025, l’IRL connaît une stabilisation notable, avec des hausses plus modérées, généralement proches de 1%. Cette évolution traduit un apaisement de l’inflation et permet un retour à un rythme d’indexation plus prévisible.
Les chiffres 2025 le confirment :

Ces données permettent aux gestionnaires et bailleurs de prévoir sereinement les hausses de loyers et d’anticiper leur impact sur le parc locatif.
Impact de l’IRL 2025 sur les loyers et le marché locatif
Pour les locataires, cette stabilisation signifie que les augmentations de loyer resteront limitées et prévisibles, ce qui favorise une meilleure sécurité budgétaire. Pour les bailleurs, elle permet de maintenir la rentabilité du bien sans pénaliser le locataire. Mais ce sont surtout les gestionnaires immobiliers qui ressentent directement l’impact opérationnel de l’IRL.
Chaque trimestre, l’indice mis à jour doit être intégré aux baux arrivant à leur date de révision. Dans une gestion manuelle, cela peut représenter des dizaines d’opérations répétitives, avec un risque d’oubli ou d’erreur non négligeable. Et lorsqu’une révision n’est pas appliquée à temps, le bailleur perd définitivement la possibilité de revoir son loyer à la hausse.
Pourquoi l’IRL 2025 rend la gestion automatisée encore plus indispensable
Avec la stabilisation de l’indice, les révisions annuelles reprennent toute leur importance. Là où la forte inflation compliquait les décisions, 2025 marque le retour d’un marché où la bonne application de l’IRL devient un levier simple et efficace pour optimiser la gestion d’un parc locatif.
Pour les professionnels, cela implique de disposer d’un outil capable d’automatiser l’ensemble des processus : récupérer les indices, alerter à la date anniversaire, calculer la hausse exacte, mettre à jour le loyer et conserver une trace conforme pour le bailleur comme pour le résident.
Conclusion
L’IRL 2025 confirme une tendance structurelle à la normalisation du marché locatif. Les hausses modérées offrent une meilleure visibilité aux locataires et redonnent aux bailleurs une vision plus sereine de l’évolution des loyers. Mais pour tirer pleinement parti de cette stabilité, encore faut-il appliquer l’indice correctement.
C’est dans cette approche qu’Ublo apporte une vraie valeur. En centralisant les informations, en fluidifiant les échanges et en facilitant la gestion du bail au quotidien, l’outil permet aux bailleurs et gestionnaires d’anticiper l’impact économique sur le parc locatif, gagner du temps sur l’administratif et améliorer la qualité de service pour leurs locataires.
FAQ – IRL 2025 et gestion locative
1. Qu’est-ce que l’IRL et à quoi sert-il ?
L’IRL, ou Indice de Référence des Loyers, est publié chaque trimestre par l’INSEE. Il sert à réviser légalement le loyer des logements soumis à bail, en suivant l’évolution des prix à la consommation.
2. Quels logements sont concernés par l’IRL 2025 ?
L’IRL s’applique aux locations à usage de résidence principale, vides ou meublées, avec clause de révision. Les logements classés F ou G et certains baux spécifiques (commercial, saisonnier) sont exclus.
3. Comment calculer le nouveau loyer avec l’IRL ?
Le calcul officiel est : nouveau loyer = loyer actuel × (IRL du trimestre de révision ÷ IRL du trimestre de référence).
4. L’IRL peut-il être appliqué si le bail ne contient pas de clause de révision ?
Non. Sans clause spécifique, aucune révision du loyer n’est possible.
5. En quoi Ublo est-il utile pour la gestion locative ?
Ublo centralise les informations du bail, facilite le suivi des échéances et simplifie la communication entre bailleur et locataire. Il ne calcule pas l’IRL, mais rend l’application de l’indice plus claire, sécurisée et organisée au quotidien.






